Quelle chaleur !
A chaque rentrée littéraire, c'est la même chose : je trépigne, je bous. Bien que j'ai horreur de l'effet du capitalisme sur les livres, je dois reconnaître que je me laisse partiellement entraîner dans cette ronde ultra médiatisée. Quelle faiblesse !
J'attendais donc le dernier Nothomb : Tuer le père.
Mon attente ne fut pas vaine tant ceroman m'a transportée, m'a réchauffée, m'a enflammée. Disons que la thématique a fait écho en moi et j'aurais un certain déplaisir à expliquer ici les enjeux de ce texte : je préfère garder la mélodie du texte en moi afin qu'il résonne tranquillement. Il est des livres comme des musiques, on perd à les découper et les expliquer.